5 éléments qui me font kiffer être en Ligne de commande.

Si vous me connaissez un peu, vous savez que j’aime l’Interface en Ligne de Commande (CLI). Je ne tourne que sur des OS GNU\Linux, j’utilise au maximum les logiciels libres. Dans mon travail, comme à la maison, j’utilise la CLI au maximum pour optimiser mon temps, garder le contrôle sur mon poste.

La CLI je l’aime plus chaque jour.

Personnellement, je tourne le plus souvent possible sous zsh. Je le trouve intuitif, fonctionnel et, une fois custom’, ultra puissant. Donc je me sers chaque jour de tas de ligne, d’alias persos etc…

Au quotidien, je n’ai pas toujours le temps de me former, donc j’utilise les commandes telle que je les connais. Je suis pourtant pas un expert, et de façon régulière, je dois rechercher une commande. Parce que je n’ai plus l’orthographe exacte d’un paramètre, parce que je procède à une manip’ que je n’ai pas l’habitude d’effectuer.

Et dans ces moments, je fais des découvertes !

Voici donc,

5 commandes et comportements (parmi tant d’autres) qui me font kiffer être en CLI.
Wodim est intelligent.

Il m’arrive encore parfois de devoir graver un iso sur CD ou DVD. Et j’utilise WODIM, la commande de gravure de la suite logiciel cdrkit.

J’oublie comment la taper, alors je recherche le sujet et je trouve souvent une commande du type :

wodim dev=/dev/sdr0 truc.iso
wodim utilisation classique

en fait je découvre, que si l’on se contente d’invoquer wodim avec le nom de l’iso, sans vitesse, sans périphérique de sortie … Eh bien wodim assume tout seul les éléments non-fournis (graveur, vitesse, type de disque…) et ça fonctionne ! J’aime les commandes intelligentes.

wodim
wodim qui réfléchit et essaie

Alias, mon bel alias.

Les alias dans mon zsh, je m’en sers constamment. Définis dans mon /etc/zsh/zshrc ou /home/fab/.zshrc j’utilise des tas d’alias pour raccourcir mes commandes.

Mon exemple le plus utilisé concerne l’accès en RDP à des serveurs Windows au travail. J’ai réduit ma commande de ça:

rdesktop -g 1280×1024 -d NOMDEMONDOMAINE -u NOMDEMONUTILISATEUR 10.130.130.4

rdesktop -g
Rdesktop pour le protocole rdp

à ça :

connect 10.130.130.4

alias connect pour reduire rdesktop
rdesktop avec alias

et alors le shell trouva que cela était bon.

C’est Matrix ?

aptitude update && aptitude install cmatrix -y allez-y, sérieux ! Je sais qu’il ne faut jamais taper une commande sans la comprendre, là c’est easy vous installer un tout petit paquet debian. Un tout petit paquet. Un paquet indispensable.

Rafraîchissez le shell. Maintenant tapez simplement cmatrix. Et voilà.

En deux mot, mais en mille caractères : C’est Matrix.

Inutile, donc indispensable. N’est-ce pas ?

Aptitude moo ou apt-get moo.

Mooooo

Dit la vache…. Les développeurs de l’outil de gestion de paquet le plus utilisé au monde, apt-get, semblent aimer cet animal.

Voilà ce qu’on obtient avec apt-get moo:

apt-get moo have you mooed today ?
apt-get moo

Et dans son dérivé, aptitude, on trouve plusieurs easter eggs. Tentons aptitude moo :

aptitude moo

demandons au shell d’être plus clair avec : aptitude moo -v

aptitude moo v

et un peu plus clair ? aptitude moo -vv

Je vous laisse ainsi continuer comme ça, ça dure quelques étapes encore.

Les dév’ de logiciels libres ont décidément  beaucoup d’humour (et de temps libre !).

Fuck la ligne de commande !

Enfin, il nous arrive à tous de faire une faute sur commande. Une incertitude sur une commande tar ou bien une dyslexie des doigts, parfois on se loupe. Pour tout ceux qui peuvent se louper, comme moi, et qui se disent « merde » lorsque le retour du shell tombe :

command not found : macommandemaltapée -argument raté

Alors, oui, l’autocomplete est pratique (celui de Bourne again comme celui de Zero) mais il y’a mieux. Plus fun. On y va ?

la commande (et le paquet de 200ko qui l’installe) s’appelle thefuck. Elle porte  bien son nom. C’est un correcteur d’erreurs shell.

Lorsque vous faites une erreur (grossière et honteuse de préférence) dans la commande, comme là :

aptutude update
aptutude

Tapons simplement thefuck accompagné de la commande ratée (soit thefuck !! pour invoquer la commande précédente). Ainsi:

On voit que thefuck vous suggère une ou plusieurs commande correspondant. Pour un tout petit soft, il est très doué pour deviner les erreurs. Selon le shell il est possible d’éxécuter directement la commande corrigée.

dans cet exemple ça n’est pas très grave, mais au milieu d’une commande de plusieurs ligne, il est sympa de trouver sa faute.

 

voilà, c’était un petit billet d’enthousiasme pour la ligne de commande. Il n’est pas impossible que je le sujet revienne, dîtes-moi si ça vous a plu!

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