Récemment j’ai lu un article chez WPJohnny, un très bon blog d’inspiration pur un professionnel de WordPress. Cet article parlait de « Low maintenance blog » dans lequel il indiquait qu’il fallait publier du travail non-fini, écrire par bribes de cinq minutes et s’autoriser à ne pas être parfaitement optimisé en tous points.
Ça m’a parlé, car je suis parfois très exigeant avec moi-même. En dessin (j’apprends !), en sysadmin ou en écriture. Quand j’écris une de mes vidéos, si je me laisse faire je vais travailler, retravailler, relire et remodifier sans cesse. Jamais je n’arrive à une version satisfaisante à mes yeux. Ainsi soit je ne sors rien car je « bloque », soit je sors et publie des travaux dont je n’arrive pas à être fier ou simplement satisfait. Et c’est là le problème.
Pourquoi devrait-on être parfait pour les moteurs de recherche ?! Comme si nous étions une entreprise à courir après le « bon » SEO à appliquer, la bonne longueur et le bon nombre de liens dans chaque article ! J’ai commencé à écrire, à me filmer et à me publier parce que j’en avais envie. Il est clair que je souhaite toujours être lu, que c’est agréable de savoir qu’X milliers de personnes ont vu ma dernière vidéo. Mais à quoi bon si c’est au prix de stress ou de cadre venant détruire le plaisir de créer ? Alors je tombe d’accord avec WPJohnny : je suis autorisé à être imparfait. À créer un article plus court, sans illustrations ou simplement d’une humeur temporaire.
J’ai le droit d’être imparfait, de sortir du travail inachevé, de faire des erreurs. Nous en avons tou·te·s le droit ! Internet est un média qui nous appartient, chacun peut développer son petit bout de web. C’est ce qui m’a toujours séduit et me plaira toujours dans l’accès à ces réseaux interconnectés ! Au détour d’un article wikipédia, d’un blog en 7e page de résultat Google ou d’un forum; il y a toujours un autre humain qui écrit, qui partage son travail, qui créé.
J’en fait quoi de mon imperfection ?
Alors je décide de me … mettre à prendre des décisions ! Je suis imparfait et c’est très bien ainsi ! Je vais arrêter d’essayer de tout faire et accepter de faire des choses partielles surtout dans des équipes !
Je peux laisser du travail à mes collègues, je peux contribuer un peu à des choses qui me tiennent à cœur sans pour autant essayer de remplir tous les rôles ! Dans cette démarche, j’ai repris la contribution ! J’avais écrit un peu sur ma première expérience de contribution l’an dernier. Entre temps j’ai continué un peu à participer de-ci, de-là. Une remontée de bogue sur mon système de temps à autre, quelques enregistrements common voice.
Récemment je suis devenu contributeur actif sur openstreetmaps et wikipedia, j’en suis comblé ! C’est fou ce que la contribution peut-être thérapeutique pour moi. De partager me rends heureux, de contribuer à des travaux plus grand, sans être parfait mais en faisant de mon mieux actuel pour aider. Parfois nous sommes fatigués, parfois je suis moins inspiré, et ce n’est pas grave !
Conclusion
Je suis imparfait et c’est bien. Cet article a été imperfectiblement rédigé au cours de plusieurs mois tant je peux aisément retomber dans mes travers. Et puis Zut! voilà, je le publie. Même si cette conclusion aurait pu être perfectible, je veux bien le reconnaître.