Hier matin, j’ai rejoint l’ami Mika pour la première séance du dernier Star Wars. En bons fans de la license, on l’attendait avec impatience. Ça fait deux ans que je répète haut et fort « Je ne pourrais juger Star Wars VIII qu’après avoir visionné le IX. Forcément c’est une trilogie, etc… etc… » Donc autant vous dire qu’on était remontés et motivés à 10h devant le cinéma.
La salle d’attente n’est pas trop remplie, de l’intérêt de ne plus vivre en grande ville, on y croise même un copain GN-iste. On claque une poignée d’euros à la buvette, échangeons les réservations pour nos places et nous voici, presque fébriles, dans le couloir.
Nous nous dirigeons tranquillement vers la salle, d’habitude j’aurais eu le pas pressé, mais il s’agit d’une salle aux places numérotées et donc déjà réservées (bravo sur le coup Mika!), nous savons que nous sommes au centre. La première séance est, comme souvent ici, en VF et en 3D. Bon je n’apprécie aucun des deux, mais il faut ce qu’il faut pour être à la première séance et ne risquer aucun spoil d’internet! Une poignée de bandes-annonces nous accueille et déjà, le film démarre à l’heure indiquée sur le billet (une première pour moi au cinéma!).
Quand le film démarre…
Alors on en prends plein la tronche dès le départ ! Personnellement, je trouve que ce film ne m’a pas vraiment laissé 5 secondes de repos. Il n’y a que peu de temps calme. L’action comme l’histoire se déroulent à la vitesse-lumière et mon cœur de gamin est ébahi par tant d’éléments livrés au fan que je suis. Je suis transporté d’une scène à l’autre, sans en laisser tomber une miette et la salle est comme moi.
Attention aux amateurs qui seraient capables d’être patients, Star Wars IX contient de nombreuses sources de spoils possibles. De la première minute (donc un peu moins grave) jusqu’à la fin du film ! Prudence donc en surfant sur internet avant votre séance… Je ne spoilerais rien dans cet article concernant ce dernier volet
…quand il continue…
Après la première demie-heure, le film est toujours aussi rythmé. Je suis là à me demander si ça serait un défaut pour d’autres films, mais je suis tellement absorbé par mon plaisir que je me dis que non. Les décors sont très beau, la photographie toujours impeccable. Pas de doute, Abrams nous offre un très joli Star Wars IX. Les couleurs sont très bien amenées, nous plonge dans les ambiances (moments sombres, festifs, d’espoir ou d’infiltration…) aisément.
Je passe de plaisir en plaisir, d’une scène pleine d’émotion à une action immergée, je me laisse prendre par ce film et le laisse m’amener où il le souhaite. J’ai envie de voir ce qui se passe, car je suis avec les personnages, et j’ai confiance dans ce qui arrive, car Abrams a acquis ma confiance il y a déjà bien longtemps dans une galaxie qui n’est pas si lointaine…
J’ai quelques fois oublié la VF, je n’y suis pourtant pas habitué, ce qui indique que le doublage doit être de qualité. La 3D ne gêne pas, mais comme d’habitude je trouve que ce n’était pas nécessaire : ça n’ajoute pas grand-chose, et ça force à avoir une seconde paire de lunettes sur le pif.
…et quand tout s’achève.
Enfin, l’apogée de ce film arrive, (je ne spoilerais pas, j’ai promis ! Je ferais peut-être un autre article plus tard…) je suis heureux. J’ai ri, kiffé, vibré et pleuré avec nos personnages. J’en suis sorti ému, avec un besoin de temps pour « redescendre ». Je me tourne vers Mika, lui annonce « Faut s’en remettre de celui-là! »
Un peu plus tard, je dit même :
Il faudra probablement que je le revois (genre en 2D & en VO), mais il se peut que ça soit mon épisode numéroté préféré…
En conclusion, je sais que je suis un Fanboy, et même plutôt « bon public » avec le cinéma. Je sais également que Rian Johnson avait bien décousu l’épisode VII dans son volet suivant. Ce qui amènera certains à considérer la trilogie comme mauvaise, j’imagine. Mais je sais surtout (depuis The Mandalorian par exemple) qu’aujourd’hui la fanbase de Star Wars est trop énorme pour qu’on puisse créer quoi que ça soit qui plaise à tout le monde.
Moi, j’ai aimé. Clairement, il faudra que je le revois. Mais j’ai beaucoup aimé.